Parfois la vie est morne et triste. La question est: est-ce-que ça vaut vraiment la peine de vivre?

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Encore une journée belle et ensoleillée qui signait le retour du printemps. Une chaleur montante rendait insupportable cette journée déjà dure à vivre. Et encore et toujours le passé revenait. Toujours, lui donnant un mal de crâne horrible. Surtout qu'elle avait ses chaleurs, ce qui ne rendait pas sa vie plus facile. Loin de là...

Les yeux fermés, la belle jument chocolat secoua violemment la tête, espérant ainsi chasser ses idées noires qui menaçaient de prendre toute la place restante dans son esprit. Le passé. Encore et toujours. Il étendait ses tentacules noires sur elle. Toujours les yeux fermés, irritée, elle prit le galop d'un seul coup sans voir où elle allait. Elle en avait assez de ressasser toujours la même chose. Son passé. Elle s'arrêta soudainement et se cabra. Sa tête lui faisait mal. Et elle était d'une humeur massacrante. Elle ouvrit les yeux sur un regard noir de nuit. Elle retomba sans pour autant toucher le sol à nouveau complétement et se cabra à nouveau quelques secondes après. Milka retomba enfin sur le sol ses quatre pieds touchant terre. Calmée, elle se tourna pour regarder où son galop effréné l'avait menée. Ce qu'elle vit lui coupa le souffle. Une mer s'étendant à l'horizon toute de glace... Subjuguée par la beauté de cette vue, la jument chocolat ne remarqua pas tout de suite la présence de l'étalon pas loin d'elle...

[C'est franchement nul. Excuses! Je fait beaucoup mieux d'habitude. En tout cas, habituellement je ne suis pas aussi confuse et j'arrive à ordonner mes idées. Le texte est un peu cafouillis et brouillon. (tout comme mes pensées juste en passant) Encore désolé^^'!]

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Hum... WTF ?

Bon, okay, il se trouvait sur une mer de glace - les gens normaux appellent ça la banquise, hein, au passage -, et même si ils étaient au printemps, la glace tenait bon. Tout à fait normal. Mais cela faisait longtemps que le gris ne se formalisait plus de ce genre de détail. Ce nouveau monde n'était guère qu'un ramassis d'inepties aussi logiques que le fait qu'il soit capable de parler - on sait, on est dans un RP, tout est possible et blablabla. Le fait était qu'il se retrouvait par on ne sait quel moyen - certainement aussi divin que lui - sur une banquise en Mars à regarder la seule occupante de ladite banquise, une jument ET PAS un pingouin, un phoque ou un ours polaire comme sur n'importe quelle banquise normale, mais une jument. Folle, en plus.

Folle ? C'était assez simple à deviner. Une jument qui galope les yeux fermés, qui se cabre trois fois par minute et qui revient en galopant dans l'autre sens, c'était pas normal. Sur une banquise en plus. Et tout ça sans se casser la gueule, chapeau la magie du RP. Pour chaque passage devant lui, Heiko gratifiait la furie d'un regard vaguement intéressé, comme perdu dans ses pensées. En vérité, le gris ne portait aucune véritable attention à sa congénère tarée, il se préoccupait plus de savoir si la glace allait céder sous son poids et, à la différence de la baie, marchait précautionneusement sur la glace.

Il marcha encore quelque pas, insensible au splendide spectacle qui s'offrait à ses yeux. Il était assez peu réactif aux beautés de la nature, se figurant que, de toute façon, un coucher de soleil sur une mer sanguine était bien moins agréable qu'une prairie toute bête avec de l'herbe et un grand chêne. Il s'était désintéressée de la tapée qui faisait ses tours au galop, derrière.

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[WTF??]

Pourquoi est-ce-qu'il faut subir? Pourquoi? Pourquoi subir le destin? La vie. Pourquoi?

De ses yeux aussi noirs que la nuit Milka regardait l'horizon. Se concentrant sur les couleurs, les formes. En réalité, elle était perdue dans ses pensées. Son passé. Son avenir? Si elle en avait un. Galoper sur la glace comme elle l'avait fait n'était pas un problème pour elle. La glace était comme une deuxième terre pour elle. Elle pouvait s'y mouvoir quasiment comme elle voulait. Et al liberté que lui procurait la sensation de glisser la libérait au moins pour quelques instant de ses mornes pensées.

Un sentiment de paix l'envahit tandis qu'elle reprenait sa danse. Mais plus calmement. Plus gracieusement. Elle dansait vraiment. Le vent caressait ses oreilles, lui chuchotant des mots incompréhensible. Mais elle ne cherchait pas à les comprendre. Elle les comprendrai quand le temps serait venu.
Et le temps n'était pas encore venu. Alors elle attendrait.

Ses questions habituelles revinrent à son esprit. Transformant sa danse harmonieuse en une danse dont chacun des gestes exprimaient le chaos qui régnait en elle. Un chaos indescriptible, confus. Le contraire complet de l'harmonie qui l'avait habitée plus tôt. Elle rouvrit les yeux qu'elle avait fermées en dansant. La nuit régnait maintenant. Le grand doré était disparu de l'horizon, laissant la place à se dame, maîtresse de la nuit accompagnée de leurs enfants lumineuses.
La jument chocolat leva le visage vers le ciel. Immobile. Certains disaient que chaque étoile était quelqu'un. Et que quand une lumière s'éteignait, une étoile s'allumait. Une vie quittait la terre pour aller s'accrochait parmi les nombreux enfant de la lune et du soleil. Y croyait-elle? Elle ne savait plus ce qu'elle croyait ou non. Tout était confus dans sa tête.

Et si sa mère était morte? Avait-elle continuée à vivre? Avait-elle eu d'autres poulains? L'avait-elle oubliée? Ou pensait-elle à elle autant qu'elle pensait à sa mère?

Des questions. Et ce n'était qu'une petite partie du nombre de question que se posait la jument chocolat. Trop perdue dans ses pensées, elle en oublia la présence du mâle non loin d'elle. Et si il voulait lui parler qu'il fasse le premier pas! Seule depuis toujours. Qu'est-ce-que ça changerait qu'ils se parlent ou non? Et qu'est-ce-que ça changerait si Milka n'existait pas? La vie vaut-elle vraiment la peine d'être vécut? Est-ce vraiment raisonnable de s'attacher? A tout moment on peu se retrouver seul à nouveau. Alors est-ce vraiment raisonnable?

Intrigues sans fin
Confusion extrême
Question.

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[WTF > what the fuck, littéralement 'c'est quoi ce bordel ?' dans la langue de Shakespeare : D]

Ah, voilà qu'elle repartait. Après une courte pause à regarder l'horizon le regard perdu dans de probables dialogues internes pseudo-psychologiques - c'était le grand trip des gens, en ce moment. Faire semblant de se poser des questions existentielles pour paraître intelligent. Tss, pathétique. - ou autre connerie dans le genre, elle se remettait à galoper en tout sens, moins anarchiquement qu'avant. Bon, progrès notable. Mais cette situation ne dura guère. Bientôt, elle daigna ouvrir les yeux - qu'elle avait fermés hein, normaaal - puis repartit dans une autre sorte de transe archaïque et dénuée de sens, aussi anarchique que le plus punk des punks. Oui, c'était ça la solution : elle était schyzo. D'un stade avancé, en plus, vu les manies qu'elle avait. Okay elle se déplaçait bien sur la glace, chose tout à fait normal pour un poney - j'suis chiante avec mes parenthèses, avouez 8D - et ses courses folles.

Ou alors, elle allait mal.
C'était aussi une mode, ça, tomber en dépression. Pouf voilà, ma-vie-c'est-de-la-merde, j'vais me tailler les veines avec une enveloppe en papier tellement que je suis malheureuse. La plupart du temps, ça n'était guère que l'expression d'un égocentrisme exacerbé et le besoin criant d'attirer l'attention sur sa petite personne. Et ça, attirer l'attention, la baie y arrivait très bien. Elle se comportait comme une tarée, galopant sur la glace à fond les ballons sans peur de se rompre le cou - oui, je viens de caser trois registres de langage dans une même phrase, c'te classe -, se cabrant sans raison, bref, elle se comportait pas du tout comme un cheval normal, et cet écart de comportement était relativement intéressant à observer. Pour un peu, Heiko allait s'asseoir dans un fauteuil de cinéma en mangeant des pop-corns.

Mais si elle était en pseudo-dépression, son comportement ne correspondait pas. Elle aurait dû se traîner tristement en se plaignant de sa vie tellement triste qu'elle allait se suicider, ou alors se suicider tout court, comme ça on gagnerait du temps, tiens. Mais non, elle galopait en tout sens comme une hystérique, sans raison apparente. Donc elle allait mal, dans le sens médicalo-psychologico-cervellien du terme - oui, ce mot-là, j'l'ai inventé. Autrement dit, elle était folle, et on en revenait à sa théorie de départ. En plus, elle faisait semblant de ne pas l'avoir vu, lui. C'était assez simple à voir : elle lui passait devant en courant, sans le regarder et en le voyant. Et le jeu démarrait : c'était à celui qui parlerait en dernier. Folle et joueuse, donc.

Heiko soupira et leva les yeux au ciel. Ce comportement, en plus d'être irrationnel, était pathétique. Il ne savait pas ce qu'il foutait ici, il n'avait rien à y faire à part regarder l'expression des délires d'une malade mentale. Ça avait beau être amusant, mais ça finissait par être lassant. Et puis le soir tombait, et puis il avait froid. Sincèrement, il n'avait pas envie de rester là.

Le problème, c'était qu'il s'étai trop éloigné de la terre ferme. Il faisait nuit, donc impossible de se repérer grâce à la course du soleil, ce qu'il faisait relativement bien en plein jour. Mais en pleine nuit, c'était nettement plus coton. Et, par mesure de sécurité, le ~~beau gosse~~ cheval préferait ne pas bouger, de peur de s'éloigner encore de la rive en croyant le rejoindre.

En clair, il était condamné à passer la nuit ici, avec une ponette folle et puérile pour seule compagnie, dans le froid et sur la glace.

Monde cruel.

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[EDIT: ça y est, j'édite pour te donner une réponse qui te permettra de répondre à ton tour.]

Elle s'arrêta. Enfin. Mais qu'est-ce-qui lui avait pris? Une folie soudaine? Une envie de courir? De se dépenser? Mais quoi donc à la fin! Qu'elle chose étrange. Qu'elle chose étrange que l'esprit, l'âme. Cette chose qui nous pousse à faire des actes insensés. Pour les moins importants, courir comme elle l'avait fait. Glisser. En quelques sortes péter son câble. Pour les plus importants. Tuer. L'esprit pouvait pousser jusqu'à tuer. Tuer un autre. Tuer pour ne pas être tué. Tuer pour tuer, pour se venger. Oeil pour oeil. Dent pour dent.

Qu'est ce qu'une vie comparée à des milliards d'autres?

Rien. Rien du tout. Elle n'est qu'une vie. Et une vie n'est qu'une vie. On doit tous mourir un jour. Que ce soit maintenant ou plus tard ne change rien. On finit toujours par mourir.

Elle avait le souffle cour. Sa course folle l'avait fatiguée, ses jambes tremblaient, elle frissonnait sous le vent froid du commencement de la nuit. Les yeux rivés sur les étoiles. Les étoiles étaient belles. Le monde était beau. Mais ceux vivants dessus le détruisait. Au lieu de l'embellir, de le soigner, de le respecter, ils le détruisait. Ils saccageaient, brûlaient, coupaient. Tout n'était que ruines. Misère. Les victimes en souffraient. Car oui, il y avait des victimes parmi ceux qui vivaient sur ce monde. Des victimes du vice des autres, de la destruction de la terre. Le vice. Il grandissait. Il y avait du vice en chacun de nous. Même en la personne la plus bienveillante, gentille, qui soit. Le vice. Voilà de quoi elle et beaucoup d'autre avaient été victime. Des victimes. Il y en avait tellement.
Le conte de fée était fini. Le conte de fée... Peu y avait droit. Fairy Tale en anglais. Des rêves. Des histoires futiles. Fausse. Des histoires fausses. Comme le conte que le monde avait crut vivre à son commencement.

Elle ferma ses yeux d'encre sur le ciel noir de la nuit. Lâcher prise... Elle était immobile sous les étoiles, la tête levée vers la voute noire au dessus du monde. Le vent soufflant sur elle, caressant sa peau, faisant voler ses crins, lui arrachant ses idées noires. Pour ne plus rien laisser d'autre que l'espoir. La liberté, le renouveau. Son bienfaiteur. Son esprit s'envola. Suivant le vent. Glissant avec lui entre les monts, les arbres, touchant le ciel, la mer et l'océan, caressant le monde, la terre, les êtres vivants. Elle redescendit soudain des cieux. Retournant à ce corps si faible. Fragile. Comme le prouvait la douleur qui venait de la saisir soudainement. Que ce passait-il? Pourquoi cette douleur tout d'un coup? Elle rouvrit brutalement les yeux. Juste à temps pour voir une sorte de gros moustique s'éloigner d'elle à tire d'ailes. Voilà ce qui provoquait sa douleur. Elle jeta un regard vers la source de sa souffrance. Sur son flanc, comme une brûlure, la piqure de cet insecte. Bien que venant d'être infligée, la blessure était purulente et la brûlait atrocement. Il faisait froid, il y avait de la glace. Comment un tel insecte pouvait être venu en ce lieu? Comment un tel insecte avait-il pu la piquer et provoquer cela? Ses membres menaçaient de se dérober sous elle, et elle ne dut qu'à un immense effort de volonté de ne pas finir sur la glace recouvrant l'eau. Qu'elle situation... Bien, si il le fallait... Elle lança un hennissement à l'intention du mâle. Pourquoi? Elle pouvait très bien se débrouiller sans lui! Mais dans sa situation... Il valait mieux ne pas être seul. On ne sait jamais ce que nous réserve l'avenir, même si c'est dans quelques secondes...

[Voilà, je trouve ça brouillon, pas comme le premier mais brouillon quand même, à toi de me dire ce que tu en pense. Et là tu peux pas dire que Milka n'a pas agi! Même si c'est pas elle directement qui à agi...]

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[Ne prends pas les insinuations de mon personnage pour des attaques personnelles, c'est sa personnalité et il m'inspire comme ça ^^ Juste, je peux pas répondre, t'as même pas joué ta persotte là, je sais pas du tout quoi écrire o_o]

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[Désolé vraiment! J'étais dans une période... Sombre. Je l'ai jouée. Différemment mais je l'ai jouée. Elle s'est arrêtée. Et elle regarde les étoiles. Je vais peut-être faire un D.P mais j'ai pas très envie de changer ce que j'ai écrit. Je m'excuse encore, mais faut que j'arrête de m'excuser moi, je me sis emballée. Je ne le prend pas personnel. J'étais facilement irritable. Et un rien pouvait m'énerver! Mais ce n'est pas l'endroit pour parler de ça. Ni le moment. Je poste mon message à la suite de ce... petit interlude. J'ai normalement les idées plus claires! Mais là je dois aller à Epinal! Je t'écrit une réponse digne de ce nom dès que je peux! J'enregistrerai mon message "pas inspirant" sur word et j'éditerai. Ce sera plus simple.]

» La vie ne vaut pas la peine d'être vécue ?
» Venez voir SVP sa vaut la peine !
» Wellan, le courage vaut parfois mieux que la raison...
» Vivre sans se poser de question. [Pv; Eliott]
» { Si tu vis jusqu'à cent ans, je veux vivre cent ans moins un jour, pour ne pas avoir à vivre sans toi <3 - Pv }